Lorsque nous avons constaté que la traversée de la Colombie nous prendrait quasi 50h de bus, nous avons commencé à nous organiser un peu. Un passage par la capitale nous semblait être un bon moyen de "couper" le trajet et nous reposer un peu.
Bogota est immense, c'est un fait! 7 millions d'habitants entassés sur 40km de long et 20km de large. Bogota ne dort jamais, c'est un autre aspect que nous avons eu la chance de découvrir: entre les rues qui fourmillent dès 4h du matin, les gens qui font la rumba jusqu'à 6h du mat tous les jours et ces "putains" de taxis qui klaxonnent 24h sur 24h....difficile de se reposer dans de telles conditions! On se réjouissait presque de re-prendre le bus....


En revanche, Bogota offre aussi de belles images, de magnifiques bâtiments tout en couleurs et se révèle être une ville très artistique. Elle abrite de nombreux petits café-théâtres et salles de concert intimistes. Elle a comme un petit côté Belleville.
La Colombie a été une belle découverte et nous avons regretté de devoir quitter le pays sans pouvoir en profiter plus. Nous n'avons jamais ressenti aucun danger et les gens que nous avons rencontrés ont toujours été plus qu'accueillants avec nous (une famille nous a même ouvert les portes de sa cuisine pour quelques soirs). Il nous semble que la réputation de ce pays mérite d'être revue et qu'il gagne vraiment à être connu.

Si nos premières 22 heures de bus colombiennes nous avaient parues longues mais confortables, que dire des 29heures suivantes entre Bogota et Quito???? Les qualificatifs nous manquent vraiment pour décrire ce pur moment de partage et de connivence avec les locaux. Nous ne mentionnerons certainement pas la petite gamine de 6 ans qui a vomi pendant les premières 15h (mon dieu, on s'interroge si un jour nous pourrons avoir des enfants et nettoyer ce genre de dégats-là), ni les 3h d'attente à la frontière (difficile visiblement de faire passer 31 colombiens alors que 2 suisses n'ont besoin que de 10 minutes), ni le soi-disant terminal international de bus de Quito (en pleine rue à 1h du mat...), ni le CD de sermons de Jesus Christus passé en boucle (finalement on était pas si mécontent de ne pas tout comprendre pour une fois), ni le film inoubliable intitulé Spanky Panky ou encore le DVD russe de Death Race....que de grands moments non?
Heureusement que les gardes-frontières équatoriens nous ont permis de regarder le 3ème set du maître contre la poutre avec eux! Merci aussi à Marcos de s'être substitué au Txt et au 164 pour le dénouement du match, aussi triste qu'il fût!
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